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Moissonneuse
Moissonneuse
En Afrique, plus de 70 % du riz est récolté manuellement en utilisant la faucille, le couteau ou la machette. Cela nécessite beaucoup de travail, principalement effectué par les femmes dans les zones rizicoles de plateau et de bas-fonds, et par les hommes dans les écosystèmes irrigués.
La récolte manuelle pose plusieurs problèmes, notamment le temps nécessaire qui pourrait être consacré à d’autres activités, et les retards de récolte, qui aboutissent à des pertes quantitatives et qualitatives. Ces pertes résultent de l’égrenage, des attaques de rongeurs, d'oiseaux et d'insectes, de grains qui germent sur les panicules en raison de la pluie ou de la verse (les panicules touchent le sol).
La récolte mécanisée peut impliquer l'utilisation de petites moissonneuses combinées à des batteuses mécaniques, des mini-moissonneuses combinées et des grosses moissonneuses combinées.
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Moissonneuses : les moissonneuses sont des machines qui coupent et rassemblent les panicules de riz lors de la récolte. Elles ont été introduites pour une utilisation dans les bas-fonds pluviaux et irrigués en Afrique subsaharienne (ASS). Elles peuvent être soit manuelles, soit montées sur des tracteurs. Elles peuvent être facilement manipulées dans des conditions sèches et humides. Une moissonneuse d’une largeur de coupe de 1,5 m peut fonctionner à un rythme de 2 à 4 ha par jour.
Les moissonneuses sont plus appropriées pour les exploitations agricoles de taille moyenne (5 à 25 ha) et peuvent être abordables pour les coopératives des producteurs. Les moissonneuses sont couramment utilisées à l'Office du Niger (Mali) et dans le Nord du Sénégal.
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Mini-moissonneuses combinées : depuis 2000, de petites moissonneuses combinées ont été introduites en ASS en provenance de l’Asie. Bien qu’elles puissent récolter 2 à 5 ha / jour, leur introduction n’a pas été réussie en Afrique subsaharienne, en raison du niveau de sophistication de la technologie, du manque d’opérateurs formés, de conditions des champs mal préparés et non nivelés, du manque de pièces de rechange et de maintenance, et du niveau élevé de l'investissement initial requis pour les petits agriculteurs.
Du fait de ces défis, des « mini-moissonneuses combinées » plus petites et moins coûteuses, dotées d'une technologie moins sophistiquée pouvant être fabriquées et entretenues localement ont été introduites. Les principales pièces à importer sont la boîte à vitesses et les courroies. La fabrication locale de ces mini-moissonneuses contribuera à garantir des emplois et des revenus aux fabricants ou aux artisans locaux, aux prestataires de services de maintenance, aux fabricants de pièces de rechange entre autres.
Les grandes moissonneuses-batteuses capables de récolter 5 à 10 ha / jour sont principalement utilisées dans les grands périmètres irrigués en Égypte, en Mauritanie et au Sénégal. Elles conviennent aux grandes exploitations mais sont efficaces sur des champs bien nivelés. Ces moissonneuses-batteuses coûtent très cher, souvent plus de 100 000 dollars, ont souvent tendance à tomber en panne et les pièces de rechange ne sont pas facilement disponibles.
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